Chants

Etre et durer

23/02/2014 11:26

Etre et Durer.mp3 (1 MB)

Si tu crois en ton destin,
Si tu crois aux lendemains
L'ami faut pas hésiter,
Prends ton sac et viens sauter
Avec nous, tu pourras marcher,
Tu pourras être et durer


REFRAIN

Pour aimer et pour souffrir
Y a pas deux moyens de trouver tout ça
Pour toi sans aucun doute
Viens chez les Paras

Si tu retournes au Pays
Si tu vas revoir ta mie
Pour nous tu lui conteras
Nos chants, nos cris et nos combats
Mais qu'elle t'attende ou qu'elle t'oublie
Pense à ceux qui sont là-bas.

Si tu vas au bout du risque,
Si tu restes sur la piste,
La piste garce et cruelle
La piste sauvage et belle
Mourant tu sauras l'aimer
Car elle t'aura tout donné


 

Chants

Au terrain qui rassemble

24/02/2014 17:43

Au terrain qui rassemble.mp3 (2,9 MB)

Au terrain qui rassemble dans l'ombre,
Les sticks bien alignés pour embarquer.
Dans la nuit murmurent des voix sans nombre,
Les hommes sont impatients d'être largués.
Le casque est lourd, ami,
Mais par la porte ouverte,
Claquent les pépins,
Tu vas bondir, ami.

Hai'di haï do

Tu vas bondir,
Le go t'arrache vers ton destin.
Dans la rosée des prés, des bois,
Doucement tu te poseras.
L'air du matin te grisera,
Et te rendra fana.

Hai'di haï do hai'di haï do } quater

Si un soir le sort veut que tu tombes,
Les copains seront là pour te venger.
Les pistes qui sillonnent le monde,
Prendront ton sang comme celui des aînés.
Ta seule détente, ami,
N'est pas dans le retour
Vers tes amours,
Mais pour la France, ami.

Hai'di haï do

Il faut lutter,
Para, sans trêve ni repos.
Si tu reviens dans ton pays,
N'oublie jamais tous ceux là-bas,
Qui pour défendre la patrie,
Mènent de durs combats.

Hai'di haï do hai'di haï do } quater

Chants

Debout les paras

20/01/2014 09:35

Debout les Paras.mp3 (2,2 MB)

Debout les paras, il est temps d's'en aller
Sur la route au pas cadencé
Debout les paras il est temps de sauter
Sur notre Patrie bien aimée.
Dans les prés, dans les champs,
Les pépins dans le vent
La mitraille accompagnera nos chants.


REFRAIN

Parachutiste, vois le ciel est clair,
Serre les dents, il est temps de sauter.
Le stick est prêt, le stick est prêt.
Tout le monde ira, tout le monde ira,
Pas un ne se, pas un ne se, dégonflera.
Parachutiste, vois le ciel est clair,
Serre les dents, il est temps de sauter !

Pour venir avec nous, pas besoin d'être gros,
Il suffit d'avoir du culot.
Pour venir avec nous, pas besoin d'être grand
Il suffit d'avoir un peu de cran.
C'est trop dur vous direz
C'est trop fort vous penserez !
Allons donc ! Un peu de bonne volonté.

Allons les copains, avec tout le barda
Dans l'avion qui mène au combat.
Surtout les copains, n'oubliez pas le pépin
Car là-haut y a pas de magasin.
Mais ne vous en faites pas,
Même s'il ne s'ouvre pas
On se retrouvera quand même tous en bas.

Chants

En passant par la portière

25/02/2014 11:45

En passant par la portière.mp3 (1,1 MB)

Il est là-bas en Algérie
Un régiment dont les soldats, dont les soldats
A chaque instant risquent leur vie.
Parachutiste souviens toi, oui souviens-toi.
Pour faire partie de cette élite
Il faut bien être un peu cinglé, un peu cinglé
Il faut surtout pas se faire de bile,
Savoir bien boire et s'amuser et s'amuser.

REFRAIN

Et après tout qu'est-ce que ça fout
Et on s'en fout, la ,la, la
En passant par la portière
Parachutiste souviens-toi
Oui souviens-toi
Qu'un jour il pourrait se faire
Malgré toi, oui malgré toi la la la
Qu'après une chute libre
Tu auras cessé de vivre
Entorché dans l'atmosphère
Tu tomberas comme une pierre.

J'ai vu mourir un pauvre gosse
A peine âgé de 18 ans, de 18 ans
Son pépin s'était mis en torche.
Il est mort en criant maman,
criant maman.
Je lui ai fermé les paupières,
Recueilli son dernier soupir,
dernier soupir
Et j'ai écrit à sa pauvre mère
Comme un para savait mourir,
savait mourir.

Chants

Marie Dominique

20/01/2014 10:12

Marie dominique.mp3 (2,2 MB)

J'étais un soldat de marine,

J'venais d'm'engager pour cinq ans,
J'avais vingt ans belle poitrine,
Comme dans l'refrain du régiment,
Dans les bistrots près de Lourcine,
Les anciens m'en faisaient un plat,
Tu verras c'que c'est qu'l'Indochine,
Écoute la chanson d'un soldat;

Refrain

Marie, Marie-Dominique
Que foutais-tu à Saïgon?
Ça ne pouvait rien faire de bon,
Marie-Dominique,
Je n'étais qu'un cabot clairon,
Mais je me rappelle ton nom,
Marie-Dominique;
Est-ce l'écho de tes prénoms,
Ou le triste appel du clairon?
Marie-Dominique.

II

Je ne savais pas que la chance,
Ne fréquentait point les Caynas,
Et qu'en dehors de la cuistance,
Tout le reste ne valait pas ça,
Tu m'as fait comprendre des choses,
Avec tes p'tits airs insolents,
Et j'n'sais quelles apothéoses,
C'était l'plus clair de mes tourments,

III

Ce fut Marie la Tonkinoise,
Qui voulut faire notre bonheur,
En m'faisant passer sous la toise,
Dans l'vieux Cholon ou bien ailleurs,
Tu était rusée comme un homme,
Mais ton but j'l'voyais pas bien,
Avec ta morale à la gomme,
Au cours de la piastra à Nankin.

IV

Tu m'as gâté mon paysage
Et l'avenir quand sur le transport
Je feuilletais de belles images
Peintes comme des bouddhas en or,
Où sont mes buffles dans la rizière,
Les sampans, l'arroyo brumeux,
Les congaï, leurs petites manières
Devant le pouvoir de tes yeux.

Chants

Oh ! la fillle, vient nous servir à boire

20/01/2014 10:17

Oh la fille.mp3 (2,4 MB)

Oh ! la fille, viens nous servir à boire
Les paras sont là, perce un tonneau
Car la route est longue et la nuit noire
Et demain, nous ferons le grand saut.

REFRAIN

Oh, oh, oh donne-moi la main
Mets-la dans ma main
Adieu la fille, adieu
Adieu la fille, adieu
Ton sourire, ton sourire
Ton sourire reste dans nos yeux
Oui, dans nos yeux.

Qu'il est bon, qu'il est doux, mais qu'il est triste
Qu'il est bon de lutter à vingt ans.
Car l'avion qui roule sur la piste
Nous emmène calmes et triomphants.

Dans le sable et la boue des rizières,
Nos aînés ont gravé à 20 ans
Avec leur souffrance et leur misère,
La victoire écrite dans leur sang.

Chants

Opium

20/01/2014 10:19

Opium.mp3 (2,4 MB)
Dans le port de Saïgon
il est une jonque chinoise
Mystérieuse et sournoise
Dont nul ne connaît le nom.
Et le soir dans l'entrepont,
Quand la nuit se fait complice
Les Européens se glissent
Cherchant des coussins profonds.

Opium, poison de rêve

Fumée qui monte au ciel,
C'est toi qui nous élève
Au paradis artificiel.
je vois le doux visage
Les yeux de mon aimée,
Parfois j'ai son image
Dans un nuage de fumée.


Et le soir au port falot
Les lanternes qui se voilent
Semblent de petites étoiles
Qui scintillent tour à tour.
Et parfois dans leur extase
Au gré de la fumée grise,
Le fumeur se représente
Ses plus beaux rêves d'amour.

Puisqu'on dit que le bonheur
N'existe pas sur la terre,
Puisse l'aile de nos chimères
Un jour nous porter ailleurs
Au paradis enchanteur
Plein de merveilleux mensonges
Où dans l'ivresse de mes songes
J'ai laissé prendre mon coeur.